Les Raisins de la colère 2 , LE RETOUR

Le film Les raisins de la colère 2, le Retour, qui sortira au 1 semestre 2021 raconte l’histoire de la famille JACKSON, lors de la COVID-19 CRISIS de 2020 aux Etats-Unis, conséquence de la crise sanitaire de 2020 suivie du confinement et de la famine qui s’est installée dans les grandes métropoles du pays. Il montre la vie des Américains poussés vers les grandes villes et plongés dans la misère lorsqu’ils sont chassés de leurs maisons par la suppression d’aides sociales des Etats en faillite.

Ce titre est bien entendu une pure fiction de votre serviteur, mais les événements actuels, laissent à penser que, si rien n’est fait aujourd’hui, une nouvelle colère grondera.

L’insécurité alimentaire, un nouveau fléau.

Les PIB des principales économies sont en baisse d’au moins 10%. Nous assistons à une récession mondiale comme jamais observée par le passé en temps de paix, l’un des mois le plus terribles de l’histoire. Mais le marché rebondit!

Des millions de boutiques ont fermé dans le monde, même si il y a près de trois cent mille morts dans le monde dû à cette crise sanitaire, les conséquences économiques aboutissent à plus de deux cents millions de chômeurs au niveau global dont une grande partie ne retrouvera pas du travail avant plusieurs mois.

En France c’est près de 3,7 millions de chômeurs, aux Etats Unis près de 30 millions et si au Japon le taux de chômage reste faible, c’est bien 38 % de la population active qui est sur le marché du travail temporaire ou précaire.

Ce phénomène se retrouve dans le monde entier, avec le confinement, toute une catégorie de la population active a été touchée. Pendant ces dernières années afin de faire baisser un taux de chômage chronique, de nombreux petits métiers se sont créés, par les agents économiques eux même avec un encouragement des gouvernements: Aux Etats Unis, les retraités qui remplissent les sacs aux caisses des supermarchés, serveurs à tiers temps dans les cafés et restaurants, manucures, chauffeurs de taxi, livreurs indépendants, service de nettoyage, vendeurs dans les magasins, commerciaux payés à la commission, agents immobiliers,… et j’en oublie.

Mais aujourd’hui que le système est arrêté, pour ne pas dire bloqué, toutes ces personnes ont perdu leurs compléments de revenus et s’inquiètent dès le 5 du mois du manque de recettes pour nourrir leurs familles, et en plus de la soupe populaire et de la banque alimentaire on voit désormais apparaître le terme d’insécurité alimentaire, évalué à plus de 1 million de personnes pour la seule ville de New-York.

La disruption ou la révolution schumpétérienne.

A ce désastre social il faudrait ajouter tous les plans sociaux qui sont en train d’être présentés, dans l’aéronautique, avec Airbus, Boeing, dans l’automobile mais également dans les banques. Les salariés appartenant à cette catégorie ont l’avantage de bénéficier grâce au chômage partiel d’une protection sociale qui ne sera pas éternelle, car nombreux ont bien compris qu’après ce chômage partiel, il y aura le chômage total dû à la réduction des commandes pour les sous-traitants et la suppression des emplois induits. Le nombre de chômeurs deviendra si important que les Etats ne pourront plus verser les mêmes indemnités.

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, les entreprises qui doivent se protéger de la faillite se rendent bien compte que le télé-travail, pourrait être prolongé après le confinement. Ce qui impliquera moins de bureau, moins de déplacements, de ventes de voitures neuves etc. et entrainera une crise économique pour des pans entiers de l’économie. L’immobilier de bureau avec ses 5% de rendement annuel, ne sera certainement qu’un vieux mirage.

Nous arrivons ainsi dans un grand chambardement, où une crise sanitaire, doublée d’une crise économique s’adaptera par une révolution schumpétérienne. (La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l’œuvre dans les économies qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d’activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques ).

Ainsi donc va notre monde non seulement, pour nous les Français, ou Européens, ou bien encore Occidentaux, mais c’est donc bien désormais une nouvelle crise mondiale qui déploie ses tentacules.

L’hélicoptère monnaie, la solution pour la Bourse.

Les grandes Nations ont pensé trouvé la solution, : l’hélicoptère monnaie.

Les chiffres donnent le tournis, 3.000.milliards pour les USA, 300 milliards pour la France, La BCE a le tirage illimité. Or en Economie, ce n’est pas le crédit qui pousse à la consommation, mais la confiance. Un Chef d’entreprise ne va pas produire plus ou augmenter son outil de production parce qu’on lui prête de l’argent à taux réduit. Le consommateur ne va pas renouveler sa voiture parce qu’on lui permet d’emprunter à taux zéro ou encore mieux reporter la première échéance du crédit à 6 mois. Non l’un comme l’autre achètera que s’il pense en retirer un avantage, voire un profit.

Or la Bourse continue de monter, les analystes étudient les entreprises sur les données passées, ils utilisent leurs batteries d’outils statistiques, PER, EBITBA, Ratio de sharp etc sans regarder ce qui se passent autour d’eux. Comme l’avait dit Didier Saint Georges :Ils continuent de danser sur un volcan car le vin est pas cher et la musique est bonne

Car ce n’est pas qu’un épiphénomène qui se passe et dans deux mois tout sera oublié, les commerçants vendront, les clients consommeront, les restaurants se rempliront les industriels produiront comme avant.

Non , ce n’est pas qu’une simple crise passagère, c’est une véritable révolution qui est en marche. On se plaignait que les riches étaient plus riches et les pauvres encore plus pauvres, peut être que cette nouvelle révolution rebattra les cartes.

L’entrée dans le XXI° siècle.

De nombreux métiers disparaitront, tant dans l’industrie que dans les services avec plus d’Intelligence Artificielle, de robots … nous entrerons alors dans le XXI° siècle.

Ce ne sont pas des prédictions à la Nostradamus, ce n’est qu’un début de réflexion ;. Libre à chacun de donner son avis, pour tenter de prévoir les années 2020- 2050 mais surtout se protéger au mieux si une tempête boursière devait se déclencher.

Mais ce dont on peut être certain, c’est qu’après cette révolution les beaux jours reviendront, mais vous dire quand, là est la grande inconnue.

L’Assurance Vie, mode d’emploi

Outil patrimonial sans équivalent mais aussi placement multifonction, l’assurance vie reste le produit d’épargne le plus prisé des ménages Français.

Pourtant, l’assurance vie reste assez mal connu des épargnants notamment sur tout ce qui concerne la multiplicité de ses usages, choisir le bon contrat en fonction de ses besoins ou bien encore les subtilités de la fiscalité qui lui est applicable.

Comment s’y repérer entre les différents supports accessibles et sur lesquels investir, pourquoi le rendement du support en euros diminue année après année, bien comprendre l’intérêt de la clause bénéficiaire.

L’Assurance vie est un contrat entre un souscripteur et une compagnie d’assurances

Juridiquement, il s’agit d’un contrat conclu entre un particulier (le souscripteur) et un intermédiaire financier (une banque ou une compagnie d’assurance).

On entend également souvent le terme d’assuré dans le contrat. Il s’agit en fait de la personne dont le décès conditionne le versement du capital par l’assureur.

Généralement, le souscripteur et l’assuré sont la même personne. Enfin, il faut mentionner le bénéficiaire du contrat qui est la personne désignée par le souscripteur du contrat pour recevoir le capital en cas de décès de l’assuré. Le bénéficiaire peut également être une personne morale (association ou fondation).

Les versements effectués sur le contrat par le souscripteur peuvent être investi sur différents types de produits financiers

Schématiquement, il faut distinguer deux grandes catégories de supports : le fonds en euros, très sécuritaire, dans lequel le souscripteur est assuré de récupérer les montants qu’il a investi. Il est également possible d’investir dans des unités de comptes dont l’évolution de la valeur est liée aux marchés financiers.

Si ce support est plus risqué que le fonds en euros, il peut permettre de délivrer une performance plus importante que celle qui serait obtenue sur le fonds en euros. Il est possible de panacher ses versements sur les deux catégories de supports.

L’assurance vie une boîte à outils pour votre patrimoine.

L’assurance vie est un produit d’épargne multifonctions qui permet à la fois de faire fructifier un capital, de se constituer une épargne de précaution ou préparer sa retraite. C’est également un outil patrimonial hors-pair puisqu’il permet de transmettre un capital en dehors du cadre de la succession à des personnes que le souscripteur aura désignées dans le contrat au moyen de la clause bénéficiaire.

Les sommes sont transmises dans un cadre fiscal particulièrement avantageux, puisqu’elles sont exonérées d’impôt en deçà de 152.500 euros par bénéficiaire. Un autre régime s’applique aux primes versées par le souscripteur après ses 70 ans. Dans ce cas les versements sont exonérés de droits de succession jusqu’à 30.500 euros. Les intérêts générés par le versement des primes échappent en revanche à la taxation.

Cet aspect multifonction explique pourquoi l’assurance vie est l’un des produits préférés des français, après l’immobilier.

En 2018, l’encours total des contrats d’assurance vie dépasse les 1.700 milliards d’euros.

Les avantages cachés de l’assurance vie.

A noter que l’on confond souvent assurance vie et assurance décès. Alors que la première est un produit d’épargne, la seconde relève du domaine de la prévoyance.

Si en principe, l’assurance vie est un produit destiné au long terme, il est tout à fait possible de l’utiliser dans un objectif de constitution d’épargne de précaution. Tout d’abord parce que l’argent placé en assurance vie n’est jamais bloqué. Ensuite parce que contrairement à un livret réglementé qui est toujours plafonné, l’assurance vie ne connait aucune limite de dépôt .Il est donc tout à fait possible d’utiliser cette enveloppe pour faire face en cas de coup dur ou pour rémunérer de la trésorerie en vue de financer un autre projet à moyen terme.

L’assurance vie dispose d’une fiscalité spécifique. Les gains produits par le contrat peuvent être soumis au barème de l’impôt sur le revenu ou sur option du contribuable à un prélèvement forfaitaire dont le taux diminue au fur et à mesure de l’ancienneté du contrat. Un retrait avant quatre ans, entraîne l’imposition la plus importante. Elle diminue lors d’un retrait effectué entre quatre et huit ans. Au-delà de huit ans, le souscripteur bénéficie d’un abattement annuel qui lui permet de retirer des sommes de manière quasi défiscalisée.

Il faut également noter que l’instauration du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 % s’applique également à l’assurance vie aux gains produits sur les sommes versées depuis le 27 septembre 2017 et qui ont été retirés à compter du 1er janvier 2018.

L’impact de la fiscalité sur les retraits devra donc être soigneusement calculé par le souscripteur.

Le rachat partiel pour générer des revenus réguliers sans impôt.

Quelle est la durée d’une assurance vie ?

Premier constat, l’assurance vie n’a pas de durée légale. Le dénouement du contrat prend fin avec le décès du souscripteur, ce qui entraine le versement du capital aux bénéficiaires désignés. Du vivant du souscripteur, ce dernier peut également mettre fin à son contrat en procédant à un rachat total, c’est-à-dire qu’il récupère les sommes qui y ont été placées. Deuxième constat, on entend souvent dire qu’avec l’assurance vie, l’argent est bloqué pendant 8 ans. Il s’agit d’une idée reçue car l’épargne est mobilisable à tout moment. La durée de 8 ans correspond en pratique à sa maturité fiscale. Au-delà de 8 ans de détention, les rachats effectués sur un contrat sont peu fiscalisés. Après application d’un abattement annuel sur les gains de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple marié ou pacsé), la fraction de la somme retirée supérieure à l’abattement est imposée soit à l’impôt sur le revenu ou sur option du contribuable au prélèvement libératoire au taux de 7,5 %.

Dans le cas de contrats qui auront fait l’objet de versements effectués après le 27 septembre 2017 et qui occasionnent des retraits depuis le 1er janvier 2018, le prélèvement libératoire de 7,5 % s’applique jusqu’à 150.000 euros de versements (tous contrats confondus).

Au-delà de ce montant, c’est le prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % qui s’applique. De manière générale, il est toutefois conseillé de garder un contrat d’assurance vie sur plusieurs années afin d’amortir les frais d’entrée, lorsqu’il y en a.